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LA BÊTE ABATTUE À 30KM DE LA CHARENTE ÉTAIT BIEN UN LOUP

30 octobre dernier, un chasseur avait abattu d’une balle dans la tête un animal en piteux état qui s’était réfugié dans un poulailler, à Saint-Léon-sur-L’Isle. Les analyses biologiques, menées par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONFCS) ont confirmé qu’il s’agit bien d’un loup, a indiqué le procureur  de Périgueux hier jeudi. « Un loup français, jeune et dans un état sanitaire dégradé », a -t-il précisé à nos confrères de Dordogne Libre.

« Ce n’est pas un loup d’origine captive », a indiqué le chef de service départemental à l’ONFCS. Pas plus qu’un loup issu d’un élevage clandestin. Ce type de loup français, proche du loup italien, est présent dans le Cantal mais il n’avait plus jamais remis les pattes en Dordogne depuis 87 ans. Toutefois, il ne faut pas voir dans cette présence l’hypothèse d’un retour du loup dans le département. Il s’agit plutôt d’un « jeune mâle isolé, écarté de la meute par le couple dominant », et qui a pu parcourir plusieurs dizaines de kilomètres.

Compte tenu de son état physique, il n’aurait pas survécu plus de quinze jours ou trois semaines, selon les informations de nos confrères. Il ne pesait plus que 17 kilos au moment où il était arrivé dans le poulailler de Saint-Léon-sur-L’Isle, à seulement quarante kilomètres de la Charente. Un ami chasseur du propriétaire avait préféré l’abattre, l’animal étant agressif. Cet homme, âgé de 55 ans, va être entendu par le parquet de Périgueux. Pour avoir détruit une espèce protégée, il risque un an de prison et 15.000€ d’amende.

Voilà qui risque en tout cas de relancer le débat sur le retour des loups dans la région. En Charente aussi, CL s’était fait l’écho, en 2014, des inquiétudes des éleveurs. 

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