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3 semaines de planque pour 3 braconniers pris en flagrant délit !

L’ONCFS à mis le paquet pour attraper des braconniers , plusieurs fois des coups de feu ont retenti et ce depuis plusieurs semaines. Plusieurs agents ont alors « campé » dans les environs sur des axes stratégiques ont interpellé trois braconniers, lundi soir, à la nuit tombée.

  Il est un peu plus de 21 h, ce mardi, lorsque les deux équipes de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) reviennent sur les lieux du « crime ». Malgré la nuit noire qu’aucune lune ne viendra éclaircir, les traces de sang laissées par la bichette abattue la veille au soir, sont encore bien visibles sur le passage des phares en bordure de route. C’est ici qu’aux environs de 21 h 15 lundi soir, trois hommes ont été pris en flagrant délit de braconnage nocturne sur cette petite route départementale de la commune d’Orçay. Les bracos circulaient à bord d’une Opel Corsa, avec une biche dans le coffre de la voiture et une arme chargée aux pieds du passager avant, lorsqu’ils ont été interceptés.

Un coup de feu au bout de cinq minutes

Il s’agit d’un coup de filet comme il ne s’en produit pas tous les jours », rappelle Bruno Riotton-Roux, l’adjoint au chef de service ONCFS du Loir-et-Cher.

Et pour cause, les policiers de la forêt ont planqué près de trois longues semaines, à raison de 3 ou 4 nuits de 5 ou 6 heures en moyenne à chaque fois. En vain, jusqu’à lundi soir… Ce soir-là, sur ce secteur d’Orçay réputé pour ses passages réguliers de grands animaux, mais aussi pour avoir résonné à plusieurs reprises de coups de feu nocturnes ces dernières années, la chance a finalement tourné pour les inspecteurs de l’environnement. « On était là depuis 5 minutes et tout à coup un coup de feu », raconte Jean-Yves Vadé, l’un des quatre hommes présents ce soir-là. Le véhicule qui « roulait à faible allure » en balayant les bas-côtés de la route avec ses phares, a pu être intercepté par les deux équipes sans résistance.

Outre l’enjeu braconnage, il y avait l’enjeu sécurité », explique Bruno Riotton-Roux : « Des individus dans une voiture avec une arme chargée à même le sol, c’est particulièrement dangereux, surtout quand il y a des habitations dans les environs ».

A bord de la voiture, les policiers de l’environnement, rejoints plus tard dans la soirée par les gendarmes de la compagnie de Romorantin, ont saisi des chevrotines, une douille vide, un fusil de chasse et une lampe torche, en plus de la bichette d’un an environ, « qui n’était même pas morte » dans le coffre. « Toutes les opérations se font sous l’autorité du parquet », rappellent les hommes de l’ONCFS, qui ont pu compter sur le renfort de la brigade mobile d’intervention pour mener à bien ce dispositif de surveillance nocturne au cours des dernières semaines. Ils étaient encore deux ce mardi soir, venus d’Orléans, sur le terrain.

Nous, on arrive sur le dispositif de nuit mais il ne faut pas oublier qu’en amont, tout un travail d’enquête a été mené par les équipes du Loir-et-Cher »

commente l’un d’eux, Emmanuel Soulas, un habitué des missions variées un peu partout dans le grand nord-ouest de la France.

La dernière fois que les inspecteurs de l’environnement du département avaient attrapé des braconniers en flagrant délit, de nuit dans le département, remontait à octobre 2014. C’était du côté de La Ferté-Imbault, trois hommes aussi, dans une voiture là encore. Autant dire que la prise est suffisamment rare pour que ces policiers experts en braconniers se souviennent longtemps du 17 octobre 2016. Jusqu’à la prochaine affaire… « Les braconniers ? nous assure l’un des inspecteurs, il y en a toujours eu et il y en aura toujours, on est quand même en Sologne ! »

 

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