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Bonne nouvelle, la LPO a perdu au tribunal administratif de Grenoble !

La LPO a encore une fois intenté un recours auprès d’un tribunal administratif contre la chasse d’une espèce. Cette fois-ci il s’agissait du tribunal de Grenoble et du lagopède alpin. Le 8 octobre dernier c’était le tribunal de Marseille pour le lagopède et le tétras-lyre. Deux actions en justice et deux résultats différents.

Une bonne nouvelle !

A Marseille, le tribunal a suspendu pour cette saison la chasse des deux espèces. Celui de Grenoble a autorisé le 15 octobre celle du lagopède dans deux massifs : Grandes Rousses et Écrins. C’est une bonne nouvelle !

Pourquoi deux décisions différentes pour la même espèce ?

Dans la décision rendue par le tribunal de Grenoble, le juge reconnaît l’action des chasseurs pour préserver l’espèce et reconnait que ce travail porte ses fruits puisque les indices de reproduction sont bons dans les deux massifs. C’est le principe même de la gestion adaptative. Le juge a aussi pris en compte les comptages effectués par les chasseurs. Dans les massifs du Taillefer et du Tabor, les comptages n’ont pu être effectués, seules des observations ont été faites. Faute de données chiffrées, le juge a suspendu la chasse dans ces deux massifs.

Absence du ministère de la transition écologique.

Mais la gestion adaptative des espèces ne devrait pas avoir besoin de passer par le tribunal si la LPO ne harcelait pas la justice et la chasse avec ces requêtes à répétition. Il faut aussi noter que le ministère de la transition écologique est encore et toujours absent lors de ces actions en justice alors qu’il devrait soutenir les arrêtés des préfets. Cette politique de la chaise vide est aussi celle qui est mise en oeuvre sur tous les dossiers chasse à l’Union Européenne. Il semble que madame Pompili soit encore dans son rôle de militante et pas de ministre. Un ministre doit soutenir l’action de l’État mise en oeuvre par les préfets qui sont ses représentants, au lieu de cela, elle laisse libre cours à ses amis des associations dites écologistes mais qui ne sont en fait que des groupuscules extrémistes en anti-chasse. Quand le président et le premier ministre rappèleront-ils à cette dame ses devoirs de ministre ?

Quelles conclusions tirer de cette décision ?

1. Quand les chasseurs viennent au tribunal avec des chiffres précis, des comptages rigoureux, ils obtiennent satisfaction. Il faut donc se mobiliser, travailler et s’investir dans les secteurs suivants :

    • la préservation des biotopes, des habitats et des espèces ;
    • la connaissance, les comptages et la collecte de ceux-ci.
    • ce travail doit être mené par les FDC avec la participation de tous les chasseurs. Il est fini le temps où l’on pouvait se contenter de sortir son fusil le dimanche, aller à la chasse et rentrer chez soi sans se soucier de rien d’autre. Si nous voulons que notre passion perdure, il faut devenir ou confirmer notre rôle de gestionnaire des espaces naturels. Ce travail est bien fait par les chasseurs ; ils sont d’ailleurs les seuls, on ne voit jamais les militants de la LPO pour les comptages.
    • mais les chasseurs ne le font pas assez savoir, il faut donc entrer dans le monde moderne et se lancer dans un véritable travail de communication pour montrer les résultats de cette bonne gestion. Nous sommes en 2020 et beaucoup trop de structures cynégétiques se contentent du « communiqué de presse ». Soyons présents sur le même terrain que nos opposants.

2. La LPO a entrepris un travail de sape contre la chasse. Cela se traduit par des campagnes médiatiques bien relayées par des médias complaisants et des journalistes militants et/ou incompétents mais aussi par une véritable action de fond au niveau juridique en contestant tous les arrêtés préfectoraux concernant la chasse. Elle a lancé une offensive contre :

      • les chasses traditionnelles (glu, matoles…) ;
      • la vénerie et la vénerie sous terre ;
      • la chasse des migrateurs en février ;
      • la chasse des galliformes de montagne avec des résultats mitigés comme nous venons de le constater ;
      • elle incite aussi les particuliers à déclarer leurs terrains « refuges LPO » et à les retirer des territoires de chasse en fournissant tous les documents et toutes les aides nécessaires à ceux qui en font la demande ;
      • il faut donc s’y préparer et se doter des structures et des outils pour mener ce combat.

L’exemple des galliformes de montagne est révélateur des incohérences de la LPO et révèle au grand jour que son combat n’est pas de préserver les espèces mais de faire interdire toute forme de chasse. En effet, si la bonne santé des lagopèdes et tétras-lyres lui importait vraiment, la LPO ne défendrait pas la ré-introduction du loup qui conduit les bergers à abandonner les alpages d’altitude qui permettent au milieu de ne pas se refermer et à la forêt de ne pas gagner de terrain. Ces espèces fragiles que sont lagopèdes et tétras-lyres ont besoin des prairies de montagne, c’est un habitat qu’il faut préserver mais cela dépasse sans doute l’entendement de ces activistes de salon.

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