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Chasses traditionnelles, la FDC du Lot et Garonne entre en résistance

La décision récente du conseil d’État suspendant les arrêtés concernant les chasses traditionnelles déclenche un vent de révolte dans le Lot et Garonne. Face à ce dogmatisme et à une décision incompréhensible, le président de la fédération départementale des chasseurs appelle à la résistance. Il demande aux chasseurs de ne pas respecter les décisions du conseil d’État.

Levée de boucliers dans le monde cynégétique

Le monde de la chasse en a assez. Les attaques de la LPO et de One Voice devraient être considérées comme ce qu’elles sont, c’est à dire des gesticulations. Comment le conseil d’État peut-il prendre en compte les requêtes de ces agitateurs ? La plus haute juridiction craint que la France ne contrevienne au droit européen. Selon le Conseil d’État, il existe même « un doute sérieux quant à leur légalité« .

Quelle légalité ? Quelle légitimité accorder à un droit européen qui ignore, voire méprise nos réalités locales ? Ces chasses traditionnelles ne sont pas un problème pour la biodiversité. Rappelons les mots de Willy Schraen pour expliquer la chasse de certaines espèces, « si on prélève moins de 1 % de la mortalité naturelle d’une espèce alors on peut pratiquer la chasse ». Ces chasses traditionnelles ne capturent et prélèvent qu’un nombre minime d’oiseaux. Le président de la FDC47 explique « 3 100 oiseaux sur une estimation de 64 millions d’oiseaux, le quota est de 30 alouettes par jour par chasseur et on empêche la chasse aux engins qui ne menace en rien la pérennité des espèces. C’est une honte. ».

Aucun respect de nos traditions

Michel Auroux, président de la FDC47

Michel Auroux, président de la fédération départementale des chasseurs du Lot-et-Garonne reste ferme. « Nous continuerons à chasser, c’est le mot d’ordre que j’ai donné à tous nos chasseurs. La fédération assumera ses responsabilités » annonce-t-il. Avant de renchérir « Nous n’acceptons pas ce genre de décisions arbitraires, le conseil d’État ne tient absolument pas compte des précisions que nous avons apportées. C’est insupportable, nous sommes vraiment très, très en colère. J’ai eu mes collègues des départements aquitains concernés et nous envisageons des actions communes ».

Moi-même, je vais aller chasser

Michel Auroux, président de la FDC47

Appel à un rassemblement jeudi 28 octobre

Face à ces décisions qui attaquent des traditions, un mode de vie et un patrimoine, Michel Auroux appelle les chasseurs à participer à un rassemblement ce jeudi 28 octobre pour soutenir deux membres de la Coordination rurale jugés en appel pour la construction jugée illégale d’une retenue d’eau. Ce rassemblement permettra de mener une action contre un ennemi commun « le zozo vert ».

—> Lire aussi : Suspension des chasses traditionnelles par le Conseil d’État

« En fait nous avons les mêmes ennemis, les écolos qui ne veulent plus qu’on fasse de lacs, qui emmerdent les paysans tous les jours, les mêmes qui emmerdent les chasseurs. Il y a un ras-le-bol général, personnellement, je fais une overdose d’écolos. Je ne sais pas si les gens arriveront à se défouler suffisamment dans les urnes l’année prochaine mais s’ils n’y parviennent pas, moi, je suis très, très inquiet pour l’avenir. À force de faire ch… les gens, d’attaquer tout le monde, je suis inquiet, il va se produire des choses pas très heureuses. ». Un constat réel, montrant la colère de la ruralité. Les 55 000 manifestants du 18 septembre dernier n’ont pas suffit à faire prendre conscience que la colère gronde.

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