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« Si on interdit la chasse le weekend, l’ouvrier peut raccrocher son fusil ! »

Éric, chasseur de la Somme et retraité de la Poste en a assez des élucubrations des anti-chasse et de certains politiques. Pour lui la chasse est un loisir populaire et doit le rester. Interdire la chasse le weekend, c’est une atteinte aux libertés.

Un chasseur responsable et amoureux de la nature

Éric pratique la chasse au petit gibier (perdrix, lapins, faisans, lièvres…) en plaine sur un territoire de 90 hectares qu’il loue avec des amis. Ils ne sont pas riches mais la chasse et la nature sont leur oxygène. Il a aussi un furet qu’il n’a pas beaucoup utilisé cette année. « Quand il n’y a pas beaucoup de lapins, je les laisse tranquille ».

La saison est terminée mais Éric et ses amis n’abandonnent pas la nature pour autant. Entretien des haies, du biotope et nourrissage des oiseaux sont au programme. Ce sont des chasseurs dans toute l’acception du terme. Ils se sentent responsables et acteurs de l’environnement. Ce ne sont pas uniquement des consommateurs. Ils savent l’importance de l’action de l’homme pour le maintien d’une nature hospitalière aux animaux.

« Un ouvrier qui travaille encore, il peut raccrocher son fusil. »

Evidemment, il a suivi l’actualité et a beaucoup entendu parler de l’accident de chasse dans le Cantal. La réaction de verts et des anti-chasse l’agace profondément. Pour lui, la chasse est un loisir populaire et doit le rester. Il pense que ceux qui veulent interdire la chasse le weekend sont déconnectés des réalités des classes populaires. Quand il entend des gens dirent qu’ils ne peuvent pas aller se promener à cause de la chasse, il est furieux et ajoute « Quand je me promène avec ma femme, je ne croise personne dans les petits chemins. »

« Moi, j’ai de la chance, je suis retraité, je peux chasser quand je veux mais un ouvrier qui travaille encore, il peut raccrocher son fusil. Je trouve que c’est une atteinte à la liberté. »

Éric, chasseur

Encore une preuve que ces slogans sont des lubies de riche bobo citadins. On ne peut pas appréhender la réalité du monde rural à partir d’un bar branché de Bastille en tweetant sur son iPhone et en repartant sur sa trottinette électrique tout en pestant contre le nucléaire et méprisant « ces abrutis qui fument des clopes et roulent au diesel »
Pour les prochaines élections, il sait déjà qu’il ne donnera pas sa voix aux candidats qui attaquent la chasse et veulent l’interdire le weekend ou totalement. Mais pour les autres, il compte étudier de près leur programme. Il souhaite aussi la création d’un ministère de la ruralité. Pas uniquement pour défendre la chasse mais aussi pour l’agriculture et pour que les villages et les bourgs ne se vident plus. Plus de commerces, plus de services publics, la désertification s’accélère…. Ce constat est évident. Il faut lire les articles de Jean-Paul Pelras à ce sujet.

Lire aussi :

« Si les écologistes veulent aider les paysans, qu’ils leur fichent la paix ! » par Jean-Paul Pelras

« Quand la terre se tait«  par Jean-Paul Pelras

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