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Nos traditions sont menacées. La révolte gronde. Appel à manifester.

Les chasseurs du Sud-Ouest et des Ardennes rejoignent ceux du Sud-Est dans un mouvement de révolte contre les décisions du conseil d’État. Après la glu, ce sont les matoles, les tendes et pantes qui viennent d’être interdites. Il va falloir se mobiliser ! Et plus qu’en septembre dernier à Prades pour la glu…

La tradition est l’âme d’une culture et d’une civilisation. »

Dominique Venner

Incompréhension, colère et révolte.

Dans le Sud-Ouest, le Sud-Est et dans les Ardennes, les chasseurs et leurs fédérations ont décidé de réagir face à ces décisions inadmissibles. Comme le résume fort bien le président de la fédération des chasseurs du Lot et Garonne : « Depuis le début, nous ne sommes associés à aucune réflexion, ce qui dénote un sentiment de mépris à notre égard ». Certains appellent à des manifestations (comme le 28 août devant la préfecture du Var pour les chasseurs de ce département et le 18 septembre à Forcalquier pour tous ceux de la région PACA). Dans les autres régions françaises, des initiatives sont en préparation. De sources bien informées, il semble qu’une grande manifestation nationale soit prévue pour le 5 mars à Paris.

Des appels pour continuer à pratiquer.

Certains chasseurs et certaines fédérations annoncent que, ces décisions étant incompréhensibles, ils vont continuer à pratiquer. C’est le sens de la déclaration des présidents des FDC de Gironde, du Lot et Garonne, des Pyrénées atlantiques et des Landes.

« … nos chasseurs vont continuer à pratiquer avec toujours autant de respect pour le gibier. S’il faut entrer en résistance on sera à leurs côtés. Nous n’en pouvons plus de devoir nous excuser de nos petites joies simples dans nos campagnes. »

Des choix politiques lourds de conséquences.

Rappelez-vous de la déclaration d’Emmanuel Macron il y a quatre ans : « Je pense honnêtement qu’on a beaucoup mieux à faire qu’aller chercher les gens sur toutes les chasses traditionnelles qui existentÇa fait partie en effet du patrimoine. Ça fait partie de l’art de vivre. »

La situation a bien changé depuis. La nomination de Barbara Pompili a sonné le glas des espoirs que certains avaient placés en lui. Nos dirigeants parisiens accordent plus d’importance à des associations de militants extrémistes qu’aux gens de nos campagnes. Il faudra s’en rappeler. C’est un choix qui en dit long quant la société qu’ils souhaitent mettre en place dans notre pays.

Laisser libre cours à la ministre Pompili et à ces associations risque d’orienter notre société dans une direction qui sera fatale à nos traditions. On nous prépare un monde dans lequel sera éradiqué tout ce qui a fait cette société. Quel arbre n’a pas de racines ? Qui sommes-nous pour renier ce que nous ont légué nos ancêtres ?

Le déracinement est de loin la plus dangereuse maladie des sociétés humaines, car il se multiplie lui-même. Des êtres vraiment déracinés n’ont guère que deux comportements possibles : ou ils tombent dans une inertie de l’âme presque équivalente à la mort, comme la plupart des esclaves au temps de l’Empire romain, ou ils se jettent dans une activité tendant toujours à déraciner, souvent par les méthodes les plus violentes, ceux qui ne le sont pas encore ou qui ne le sont qu’en partie. (…) Qui est déraciné déracine. Qui est enraciné ne déracine pas. »

Simone Weil

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