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Loïc Dombreval, se ridiculise encore une fois

« La plus grande des immoralités est de faire un métier que l’on ne sait pas. » disait Napoléon. Le député, « vétérinaire » des Alpes-Maritimes, Loïc Dombreval vient de nous démontrer qu’il ne sait pas ses deux métiers de vétérinaire et de député. Dans un tweet qui restera dans les annales, il accuse les chasseurs d’empêcher les populations de chamois de se développer. Double problème : la photo montre un bouquetin et les chamois se portent bien. Merci pour eux.

Dombreval s’attaque à la chasse au chamois

Selon lui, cette chasse empêche les populations de chamois de se développer normalement. Et, pour illustrer ce mensonge, il nous offre la photo d’un bouquetin ! Donc en moins de 280 caractères (le maximum d’un tweet), Dombreval nous prouve son incompétence en matière de connaissance de la faune, nous accuse faussement et nous montre sa méconnaissance du sujet car les chamois reportent bien en France. Puisque Noël approche, nous allons lui offrir un petit guide pour lui apprendre la différence entre chamois et bouquetin.

Ce monsieur est très souvent invité à s’exprimer dans les médias, cela nous donne une mine de pépites que nous pouvons avantageusement réutiliser. Pour le paraphraser je dirai que « la défense de la cause animale mérite bien mieux ». Nous lui demanderons aussi de « faire l’effort (pas insurmontable) » de se documenter avant de tweeter. Et pour le citer, j’ajouterai que « La caricature et l’invective sont ce qui reste quand les arguments rationnels ont depuis longtemps déserté. »

Loïc Dombreval, enfin élu en 2017 après de nombreuses tentatives malheureuses, a profité de son mandat pour mener son combat pour le « bien-être animal » et pour faire la promotion de la viande de synthèse. (Tribune du JDD du 29février 2020). Farouche opposant à la chasse, il ne manque pas une occasion pour attaquer notre passion. Il a vite compris qu’il ne pouvait pas s’attaquer frontalement à toute la chasse ; il prend donc des chemins détournés. Interdiction des chasses traditionnelles, soi disant maltraitance des chiens de chasse, interdiction du déterrage, propositions de lois dont certains articles pourront être opposés à la chasse…

Lire aussi : La loi contre la maltraitance animale vise aussi à endoctriner nos enfants

Les chamois en France

Les chamois se portent bien en France. Ils étaient 31 000 en 1985 et ils sont environ 100 000 aujourd’hui. Population multipliée par plus de 3 en 40 ans ! Si j’écrivais aussi mal le français que Loïc Dombreval, je dirais que les populations ont « décollé »…

Loïc Dombreval nous dit que les populations de chamois « ne redécollent » pas depuis les années 2000. Nous passerons sur le vocabulaire particulièrement mal choisi (des populations qui re-décollent…) mais nous allons nous attarder sur l’affirmation de ce grand spécialiste. Pourquoi prendre les années 2000 comme point de départ de cette étude hautement documentée ? Dombreval est incompétent mais c’est un vrai manipulateur. Le choix de la date de départ n’est pas innocent. En effet, les populations de chamois ont vu leur effectifs croître très fortement depuis les années 70 comme nous l’avons montré plus haut mais on assiste à un léger ralentissement de cette croissance depuis les début des années 2000. Pourquoi ? Les plans de chasse ne sont pas en cause, ils n’ont pas augmenté et ne sont pas tous réalisés.

Il se trouve que les années 2000 sont celles de l’explosion des populations de loups dans les massifs alpins. Après avoir éradiqué (ou presque) les mouflons, le loup s’est attaqué aux chamois. Ceux-ci se défendent mieux que les mouflons mais cela affecte quand même la reproduction. Dombreval utilise donc la prédation du loup pour attaquer les chasseurs. Ce petit agitateur ne recule devant rien.

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