Skip to content

Deux poids, deux mesures. La justice condamne un veneur.

Il semble qu’aujourd’hui vous pouvez frapper des chevaux, entraver la pratique légale de la vénerie, faire tomber un cavalier qui se fracture poignet et cheville dans la chute sans être poursuivi mais si vous stoppez cette agression et plaquez l’agresseur au sol vous écoperez de 1000 euros d’amende…

En décembre dernier un équipage de vénerie, le Rallye des Trois forêts croise sur une allée un promeneur anti-chasse. Celui-ci tente de barrer la route des veneurs, les menace avec un bâton, frappe des chevaux et fait lourdement chuter un des cavaliers qui se fracture le poignet et la cheville. L’homme ne s’arrête pas là, il se moque du veneur qui vient de tomber en disant « et ça ne sait même pas monter à cheval ». Un autre veneur décide alors de descendre de cheval, plaque l’homme au sol et « l’interpelle ». Que croyez-vous qu’il arriva ?

Et bien c’est le veneur qui passe en procès et qui est condamné pour violence à 1000 euros d’amende. Le tribunal a considéré que la différence de gabarit (le veneur est costaud, l’anti-chasse maigrichon) est assimilable à une réponse disproportionnée. Les membres du collectif AVA présent à l’audience se sont réjouis de cette décision.

Il faut souhaiter que le jugement de ce promeneur anti-chasse donnera lieu à une sévérité proportionnée (puisque ce mot est apprécié du tribunal…). Entre un plaquage au sol et deux fractures, il y a une énorme différence. Entre un équipage qui chasse légalement et un « promeneur » qui se met dans l’illégalité en entravant un acte de chasse, qui plus est de manière violente, il y a une énorme différence. Nous espérons que les juges verront ces différences.

ANNONCES

Les dernières actualités

ANNONCES

ANNONCES