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Le blaireau ce mal aimé

Le blaireau européen (Meles meles), est la plus grosse espèce de mustélidés d’Europe. Trapu et court sur pattes, il peut atteindre 70 cm de long, pour 25 à 30 cm au garrot et jusqu’à une vingtaine de kilos.

Polémique et controverse

Pour beaucoup de citoyens, le blaireau ne cause aucun problème et est devenu récemment le symbole d’une soit disante cruauté cynégétique.
Le blaireau cause de nombreux dégâts sur les parcelles agricoles ou maïs et blé sont semés. Sa présence, symbolisée par les terriers, engendre l’affaissement du sol à cause des galeries lorsque les engins agricoles passent. Il faut souligner que ces dégâts n’entraînent aucune indemnisation. Ajoutons aux dégâts agricoles les collisions routières, qui très souvent entraînent des dégâts matériels importants. Le blaireau figure dans le trio de tête des espèces les plus percutées, ce qui fait état d’indicateur sur la santé de la population concernant l’espèce. Espèce nocturne, la chasse du blaireau est compliquée en pleine journée. Ce qui souligne l’inefficacité de la gestion de l’espèce pour limiter les dégâts.

Vénerie sous terre, un art au service des agriculteurs

Pour certains, le chasseur ou la chasse se pratique exclusivement avec un fusil. La vénerie sous terre, se pratique seulement à l’aide de pelles, de pioches, de sondes et une pince. La vénerie, c’est l’art et les qualités du chien qui sont mises en valeur. Teckel ou fox-terriers, ils sont les acteurs incontournables de cette pratique.

C’est une chasse qui se pratique principalement au printemps avec une réglementation bien spécifique selon les départements. Le blaireau, animal rusé sait se jouer des chiens et des chasseurs. La connaissance de son environnement, lui permet de s’échapper. Cependant, selon les consignes du détenteur du droit de chasse, l’animal sera soit servi, soit gracié. Après la chasse, vient le temps de la remise en état du site. Les galeries sont alors reconstituées, les fosses rebouchées, le terrier lui est remis à son état initial. Les chasseurs y reviendront peut-être dans un an ou deux.

Encore une fois, cette pratique trop peu valorisée intervient principalement en collaboration avec le monde agricole. Encore une fois, les chasseurs tentent de rendre service et de répondre à la détresse des agriculteurs.

 

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