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Consultations publiques : la grande tricherie…

Willy Schraen vient de faire condamner une personne qui avait usurpé son identité pour participer à des consultations publiques. Cette personne a aussi admis avoir participé à ces consultations sous 55 différents pseudonymes, ce qui biaise complètement le système et les résultats.

Les consultations publiques.

La place qu’occupe aujourd’hui le numérique a fait naître de nouveaux modes d’expression et de participation collective. Les consultations ouvertes du public sur internet s’inscrivent dans ce cadre. La consultation publique vise à informer la population et à recueillir ses observations, propositions et contre-propositions préalablement à la prise de certaines décisions administratives. A la différence de l’enquête publique, la consultation publique n’est pas menée par un
commissaire-enquêteur. Le ministère de la transition écologique utilise ce procédé pour beaucoup de décisions qui auront un impact sur la chasse. Elles sont prévues par les articles L. 123-19-1 du code de l’environnement et L. 914-3 du code rural et de la pêche maritime.

Un système aux mains des fraudeurs et des incompétents

Lorsque l’on demande aux citoyens de se prononcer sur les quotas de tourterelle des bois chassables pour la prochaine saison, il est évident que 90% de la population ne peut pas répondre en connaissance de cause. Beaucoup ne savent même pas faire la différence entre tourterelle turque et tourterelle des bois, encore plus ne la différencient pas d’un pigeon… Comment prendre en compte leurs réponses ? A titre d’exemple, voici le genre de réponse que l’on peut trouver à propos de la tourterelle : « Laissons ces tourterelles tranquilles : elles vivent en toute quiétude dans les bois et leur chasse est une aberration ! Si on laissait la faune sauvage tranquille elle se régulerait toute seule mais les chasseurs ont besoin de loisirs donc entendent pratiquer leur activité de destruction coute que coute … »

Quant au fraudeurs, nous savons tous que nos opposants sont organisés et familiers du numérique. Rien de plus simple à faire que de créer un système qui permet de générer des fausses adresses mails en masse pour répondre à une consultation publique. Ils l’ont fait et le font. Il y a aussi ceux qui n’ont rien à faire de leur vie comme la personne récemment condamnée et créent de manière « artisanale » de faux comptes. Comment accorder un quelconque crédit à un système qui permet la fraude ?

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