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Récit de Chasse : Sanglier de 162 Kg prélevé en Sologne en milieu ouvert !

Nous sommes le Lundi 24 Septembre 2018.  Louis, va vivre le plus beau moment de sa saison et peut être même des 20 prochaines !

Il nous raconte cette journée en détail.

Le Samedi, je fête mon anniversaire avec quelques amis chasseurs autour d’un diner. Un ami m’avais proposé quelques semaines plus tôt de venir chasser chez lui en petit comité.

Deux battues au gros gibier le matin, puis canard l’après midi.

Quel bonheur de commencer la semaine par une journée de chasse ! et quelle ne fut pas ma surprise.

Rendez-vous donné Lundi matin, 9h. Nous étions 8 chasseurs par ce matin ensoleillé. Par manque d’information de ma part, je me suis dit que j’allais prendre simplement mon fusil. Pas grave, mon ami ne me placera pas dans une plaine !

Première traque, je suis en aile marchante. Mon ami m’avais prévenu qu’il avait vu a plusieurs reprises aux caméras ce gros sanglier. Il était dans ce secteur.

Nous marchons dans un bois assez clair pendant une dizaine de minutes, pour l’instant, rien. Arrivé en lisière de chemin, on me dit de rester la, je suis en retour, personne à mes côtés, et j’ai le droit de me déplacer latéralement si j’en ressens le besoin. Mes amis partent en avant avec leurs chiens, je reste en retour.

Le temps de regarder quelques vols de canards passer au dessus de ma tête, et j’entends sa chienne aboyer une fois, deux fois… A ce moment la, on crie « En retour, en retour, il est énorme, à toi ! » Comme tout bon chasseur, l’adrénaline monte, la pression sanguine également.

j’ai le coeur qui bat à 100 à l’heure. Je me précipite pour remettre deux balles dans mes canons. J’entends les pas lourd de l’animal qui se dirige vers moi. A une dizaine de mètres, j’entends encore mais ne le vois pas.

Les genets s’écartent aux vues du gabarit de ce sanglier.

Il est vraiment énorme. Sorti des genets, il me voit. Alors qu’il venait droit sur moi il change donc de direction pour partir vers la gauche. Après m’être assuré que je pouvais tirer en sécurité, je décide donc de tenter ma chance sur ce sanglier.

Je tire, le sanglier tombe net.

Il ne courrait pas très vite, mais le plus difficile en tirant ce type d’animal n’est pas de le tuer, c’est surtout de ne pas le blesser… Vu comme il était armé, cela aurait été un carnage pour les chiens. On m’a souvent répété que les balles pour fusil n’était pas efficaces, et en plus, je tire au 20.

Comme quoi, il ne faut pas toujours écouter les « on dit » ! Je reprend tout doucement mes esprits et me repasse cette scène de chasse absolument incroyable !

Si rapide mais tellement intense. Mon ami me rejoins quelques secondes plus tard afin de voir si tout va bien, on se félicite vivement tous avec une bonne accolade et nous reprenons la chasse. Arrive le moment ou nous devons le transporter, et le charger. Nous étions 3 et la tâche ne fut pas simple !

Et pour cause, à la fin de la journée, nous remettons le honneurs aux animaux et entamons les pesées. un plus petit sanglier d’une cinquantaine de kilos sera prélevé. Passons maintenant au mien, les paris s’ouvrent !

120, 130 certains donnent même 135kgs. Ce qui est sur c’est que l’on en voit que très rarement dans cette région, d’autant plus en fôret totalement ouverte !

Le verdict tombe, 162 kilos. Personne n’en croit ses yeux !

Presque 5cm séparent la peau de la chair, heureusement que la balle était bien placée. La saison commence sur les chapeaux de roues, même si je ne tire pas une balle pour le reste de l’année, ce sanglier aura comblé ma saison ! Comment ne pas mieux démarrer une nouvelle année, saison, semaine ! je me le demande.

 

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