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Les honneurs, les brisées

Trop souvent négligés les honneurs doivent être rendus aux animaux. Trop de chasseurs oublient qu’ils sont redevables à la nature des moments merveilleux qu’elle nous offre. La chasse n’est pas du tir. Nous les chasseurs sommes les héritiers de traditions séculaires ; ne brisons pas cette chaîne qui nous relie à nos racines ; sachons respecter la tradition et rappelons-nous que « La tradition c’est transmettre le feu, pas vénérer les cendres. » (Gustav Mahler) et pour transmettre, il faut connaître et mettre en oeuvre !

C’est, entre autre, savoir rendre un dernier hommage aux animaux après la chasse.

La cérémonie des honneurs est l’expression de cet hommage, il obéit à un rituel bien précis, tant pour la chasse à courre que pour la chasse à tir.

Les brisées proviennent d’extrémités de branches (de préférence latérales); elles sont cassées et non coupées; dans certains cas seulement l’écorce est partiellement enlevée au couteau ou la brisée est taillée en pointe. Cinq espèces d’arbres dites cynégétiquement «nobles» sont seules retenues pour faire office de brisées: le chêne, le pin (également pin nain et le pin cembro), l’épicéa, le sapin et l’aulne (en haute montagne également le mélèze, le rhododendron et le genévrier).

Il existe différentes types de brisés.

Brisée du gibier (prise de possession et honneur du gibier). Elle indique la prise de possession du gibier par le chasseur et constitue en même temps une marque de respect à son encontre. Seuls les ongulés font l’objet de cette prévenance. Le gibier mort est couché sur son flanc droit ; sur le flanc gauche est posée une brisée, la cassure dirigée vers la tête lorsqu’il s’agit d’un mâle, la pousse terminale dirigée vers la tête lorsqu’il s’agit d’une femelle. En outre une brisée est introduite dans la mâchoire, et en travers, des ongulés mâles seulement ; elle rappelle la « dernière bouchée» prise par le gibier.

Brisée du chasseur : Le tireur d’un ongulé, d’un renard, d’un coq grand ou petit tétras ou d’une marmotte est honoré d’une brisée. Elle lui est remise par le détenteur du droit de chasse ou, en cas de battue, par le directeur ou capitaine de chasse ; en chasse silencieuse elle est remise par le guide (à défaut le tireur se l’accroche lui-même) et, en cas de recherche, elle est remise par le conducteur de chien de rouge. La brisée est légèrement trempée dans le sang du gibier tué par le chasseur, posée sur une dague, ou à défaut sur un chapeau, et remise au tireur avec les félicitations, ce dernier saisit la brisée de la main gauche. Le récipiendaire échange une poignée de mains(droite) avec le remettant, le remercie, prend la brisée et l’accroche au côté droit de son chapeau. Si la remise a lieu après une recherche, le tireur partage la brisée en deux et rend une moitié au conducteur du chien de rouge aux fins, pour celui-ci, de l’accrocher au collier du chien. En cas de chasse en battue la brisée est remise au tireur à la présentation du tableau ; une seule brisée est remise à un même chasseur quel que soit le nombre d’animaux qu’il a tués. Après la chasse le récipiendaire porte volontiers une petite brisée souvenir à la boutonnière gauche

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