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Dans le Gard, des battues organisées pour éloigner les sangliers du centre-ville.

Dans le Sud de la France les populations de sangliers ne cesse d’augmenter. Le Gard reste le premier département en France en termes de population de sanglier. La bête noire est particulièrement présente dans la vallée du Rhône, au sud de Nîmes ainsi qu’en Camargue. En 2019-2020, le Gard a prélevé 25 355 suidés. Suite aux plaintes de certains riverains et à la demande de la municipalité, les chasseurs millavois (Millau) ont organisé une battue afin d’éloigner les sangliers du centre-ville.

Décantonner et faire bouger les sangliers proches des villes.

La semaine dernière nous apprenions que la ville de Montpellier, sous la pression des khmers verts, interdisait tout acte de chasse sur les parcelles appartenant à la ville. En bordure des villes, les sangliers trouvent le calme. Zone de repos, zone de gagnage, tranquillité, tout est parfait pour la prolifération du fameux suidés.

Dans le Gard, plus exactement à Millau, on appelle les chasseurs afin d’agir sur les problématiques concernant les populations de sangliers. Ainsi suite aux plaintes des riverains et a la demande de la municipalité, les chasseurs de Millau ont organisé samedi une opération contre la bête noire.

Pour ce rendez-vous d’effarouchement et de décantonnement, les adhérents de l’union des chasseurs millavois (UCM) et de la diane millavoise se sont retrouvés sous le signe du sanglier. La battue s’est déroulée sur les secteurs du quartier de Choisy, de Caussibol, du McDonald’s et de la côte de La Cavalerie. Il y a trois ans une opération similaire avait été organisée.

Une battue sans armes, sous le signe de la sécurité

Qui dit effarouchement dit sans arme. Ainsi une trentaine de chasseurs se sont retrouvés par passion et devoir afin de faire fuir un maximum de sangliers de ces zones. « Il faut savoir que nous opérons sur le périmètre urbain de la ville où nous n’avons pas le droit de chasser en temps normal », souligne Claude Gibergues, président de l’UCM dans le MidiLibre. « Sur ce secteur, nous n’avons pas d’armes, seulement des chiens et des hommes », complète le président de la diane millavoise.

Ces battues permettent de limiter les animaux cantonnés aux zones péri-urbaines. Cependant, cette mission d’utilité publique, peut s’avérer dangereuse pour les hommes et les chiens présents. « C’est dangereux, car nous n’avons rien pour nous défendre si une bête charge » témoigne un responsable de battue.

Malheureusement, ou heureusement, ce jour là, aucun animal n’a été levé. Cette action a quand même permis d’assurer la sécurité de tous et de rassurer les riverains et autres usagers. Le chasseur a un rôle important qui est aujourd’hui non négligeable face à de telles problématiques.

 

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