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Deux chasseurs condamnés pour chasse illégale.

Mardi 10 novembre 2020, deux chasseurs ont été condamnés par le tribunal de Lisieux pour des actes de chasse illégaux. Des agents de l’office français de la biodiversité avaient constaté les faits sur le secteur de Brucourt dans le Calvados.

Deux oiseaux protégés tués

Cette affaire a eu lieu le 19 octobre 2019 et mettait en cause des chasseurs de gibier d’eau. Lorsque les les agents de l’OFB ce sont rendu dans le gabion ils ont été accueillis par « C’est les cow-boy ». Outre cette familiarité, les agents de l’OFB ont relevé plusieurs infractions à la législation applicable en matière de chasse en zone humide.

Dans un premier temps, gisant sur le sol, deux oiseaux appartenant à l’espèce Tadornes de Belon. Cette espèce est, rappelons le, protégée. Après cette grave infraction, les agents ont pu constater que les fusils étaient chargés de grenaille de plomb, alors qu’en zone humide le substitut est obligatoire. De plus, les policiers de l’environnement ont dénombré ce soir là, 120 canards appelants alors que leur nombre est limité à 100. Parmi eux se trouvaient deux sarcelles du Chili, des appelants non autorisées.

«  Les chasseurs sont là pour protéger l’environnement »

L’avocat de la fédération départementale des chasseurs du Calvados explique que les chasseurs sont là « pour protéger l’environnement » et dénonce ainsi, les infractions graves qu’ont pu constater les agents de l’OFB.
Avant de continuer « il sont aguerris. Ils savent qu’il est indispensable de procéder à l’identification des animaux avant de faire feu. C’est en toute connaissance de cause qu’ils portent atteinte à la biodiversité. »

Des condamnations importantes

Les deux chasseurs (braconniers) mis en cause ont été relaxé du délit de destruction non autorisée d’animal d’espèce protégée. En effet, pour leur avocat il est possible que, dans l’obscurité, ses clients aient confondu des Tadornes de Belon avec des canards classiques. Maître Piro souligne, pour la défense des deux mis en cause, que cette espèce (qui compte environ 700 000 individus dans l’Hexagone) n’est pas vraiment en voie de disparition.

Les deux protagonistes ont ainsi écopé individuellement de 300 € d’amende délictuelle, trois amendes de 135 € chacune, retrait du permis de chasse pendant 18 mois, confiscation des armes et l’interdiction de détenir une arme pendant un an.
Ce à quoi s’ajoute, 450 € pour la Fédération départementale des chasseurs du Calvados et 200 € pour l’OFB qui se sont porté parties civiles.

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